La recherche scientifique peut parfois nécessiter des moyens colossaux en matière d’énergie et de capacité de calcul. Cependant, avec la machine Ad Astra* inaugurée récemment à Montpellier, les chercheurs ont maintenant accès à un outil à la pointe de la technologie, respectueux de l’environnement et doté d’une capacité de calcul exceptionnelle.
Conçue par le CEA (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives) et le CNRS (Centre national de la recherche scientifique), la machine Ad Astra* est capable d’effectuer plus de 10^15 opérations par seconde, soit 74 millions de milliards d’opérations. Cette capacité de calcul est essentielle pour la simulation de phénomènes physiques complexes et l’étude de matériaux à l’échelle nanométrique.
Mais la machine Ad Astra n’est pas qu’une prouesse technologique en matière de capacité de calcul. Elle est également la machine la plus sobre en énergie au monde pour la recherche scientifique, utilisant seulement 1,5 MW pour fonctionner. Sa conception innovante lui permet également de maintenir une température ultra-basse, essentielle pour l’étude de matériaux supraconducteurs.
Ainsi, la machine Ad Astra est non seulement un outil précieux pour la recherche scientifique, mais elle est également respectueuse de l’environnement, un enjeu majeur pour la planète. Les chercheurs peuvent désormais mener des recherches de manière plus durable et responsable.
En somme, la machine Ad Astra est une avancée majeure dans le domaine de la recherche scientifique. Dotée d’une capacité de calcul exceptionnelle et respectueuse de l’environnement, elle est un outil précieux pour la compréhension des phénomènes physiques et la recherche de solutions aux problèmes les plus complexes de notre société.
-Ad Astra tire son nom de la locution latine “_Per aspera ad astra_” traduite par “_Par des chemins ardus vers les étoiles._”-
un article paru sur le site france3-regions.
